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Plasticité de l’inhibition et (ré)apprentissage moteur Jobs in Dijon (21) at Université de Bourgogne
Description complète du poste
Plasticité de l’inhibition et (ré)apprentissage moteur
RéfABG-121651
Sujet de Thèse
25/03/2024
Contrat doctoral
Université de Bourgogne
Lieu de travail
DIJON – Bourgogne-Franche-Comté – France
Intitulé du sujet
Plasticité de l’inhibition et (ré)apprentissage moteur
Champs scientifiques
Psychologie, neurosciences
Santé, médecine humaine, vétérinaire
Mots clés
Imagerie motrice, Préparation de l’action, Observation d’action, Stimulation Corticale non-invasive, Lombalgie chronique
Description du sujet
Le cerveau a l’extraordinaire capacité de simuler des actions. La simulation de l’action est considérée comme une « répétition hors-ligne des réseaux neuronaux impliqués dans des opérations telles que percevoir et agir » (Jeannerod, 2008). C’est un processus mental qui aiderait les individus à réaliser des sous-ensembles d’action qui ne sont pas visibles, généralement appelés action « cachées ». Ces actions cachées impliquent notamment la préparation du mouvement, l’imagerie motrice et l’observation d’action. Ce sont des processus introspectifs et complexes, mais qui jouent un rôle majeur dans le contrôle exécutif. Cependant la relation entre les actions cachées ainsi que leur signature neuronale sont toujours en débat.
Plusieurs théories actuelles ont en commun la considération que l’activation du système moteur est un prérequis pour la simulation de l’action durant les actions cachées et que cette activation est fonctionnellement équivalente entre les actions réelles et cachées. Ces théories sont prédominantes en science cognitive, neuroscience et neuro-robotique (Jeannerod, 2001 ; Grush, 2004 ; Barsalou, 2008).
L’activation du système sensorimoteur lors des actions cachées serait accompagnée d’un mécanisme d’inhibition afin d’empêcher toute activation au niveau périphérique (médullaire et musculaire). Toutefois, nous avons observé l’activation de structures sous-corticales, impliquées dans l’amélioration de la performance après pratique par imagerie motrice (Grosprêtre et al., 2019)
La relation entre les mécanismes facilitateurs et inhibiteurs lors des actions cachées et ses effets sur l’apprentissage moteur reste vague. En effet, aucune relation directe entre facilitation et inhibition n’a été observée jusqu’à présent. Au-delà du simple fait d’inhiber toute commande neuronale vers les muscles impliqués dans l’action (Jeannerod, 1994), la plasticité d’inhibition, i.e., la modulation de l’inhibition neuronale, serait un mécanisme plus pertinent pour expliquer la variabilité inter-individuelle dans l’activation des régions sensorimotrices lors des actions cachées. Cette plasticité serait un marqueur de notre capacité à réactiver les zones impliquées dans la motricité et favoriserait l’apprentissage et la rééducation motrice.
L’objectif principal de ce projet de recherche est de déterminer le rôle de la plasticité d’inhibition durant les actions cachées et d’expliquer les bénéfices de la pratique mentale lors de la rééducation par la modulation de l’inhibition neuronale. Grâce à des interventions comportementales et des techniques et méthodologie de pointe, validées récemment dans la littérature (Neige et al., 2020, 2022), nous évaluerons les réseaux neuronaux impliqués dans la plasticité d’inhibition.
Ce projet translationnels’intègre dans l’axe A du laboratoire INSERM U1093 sur les représentations sensorimotrices. Il compr…
Title: Plasticité de l’inhibition et (ré)apprentissage moteur
Company: Université de Bourgogne
Location: Dijon (21)
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